[1971-2021, 50ème anniversaire de la signature de la convention sur les zones humides]🌍

 Ce qu’il faut savoir …

La Convention sur les zones humides est un traité intergouvernemental qui a été adopté le 2 février 1971 dans la ville iranienne de RAMSAR. Les zones humides sont des régions où l’eau est le principal facteur déterminant l’environnement et la vie végétale et animale associée. Ce sont des milieux qui contribuent fortement au maintien de la biodiversité et de la qualité de l’eau. On les trouve là où la nappe phréatique affleure ou est proche de la surface du sol, ou encore là où la terre est recouverte par des eaux peu profondes. Elles se sont continuellement dégradées depuis une cinquantaine d’années, principalement sous l’effet de pressions anthropiques, ce qui altère leurs fonctions.

La Convention de RAMSAR adopte une optique large pour définir les zones humides placées sous son égide. Selon le texte de la Convention (Article 1.1), les zones humides sont des : « étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ».

   👂🏽Les zones humides sont parmi les milieux les plus productifs du monde. Elles sont le berceau de la diversité biologique et fournissent l’eau et la productivité primaire dont un nombre incalculable d’espèces de plantes et d’animaux dépendent pour leur survie. Elles entretiennent de fortes concentrations d’oiseaux, de mammifères, de reptiles, d’amphibiens, de poissons et d’invertébrés et sont aussi des greniers importants de matériel génétique végétal. Le riz😋, par exemple, qui est une plante commune des zones humides, est à la base de l’alimentation de plus de la moitié de l’humanité.

🤔La demande croissante et la surexploitation de l’eau mettent en péril le bien-être humain et l’environnement. Poussée par l’écart qui se creuse entre l’offre et la demande d’eau, la dégradation des zones humides ébranle l’accès à l’eau salubre, la santé humaine, la production alimentaire, le développement économique et la stabilité géopolitique.(Dr. Pougala, le géostratége soulignait encore il y’a quelques temps la guerre future autour des besoins en eau)👂🏽.

La Convention de RAMSAR sur les zones humides a été conçue comme un moyen d’attirer l’attention internationale sur le rythme de la disparition des habitats des zones humides, disparition due, en partie, à la méconnaissance de leurs importantes fonctions et valeurs et des biens et services précieux qu’elles fournissent.(😔 L’ignorance). Il est désormais question de prendre connaissance des faits et d’agir en conséquence pour sauver l’humanité.

Afin de mener des actions de protection et restauration efficaces, il est nécessaire de réaliser l’inventaire de ces milieux non seulement sur des sites de quelques hectares mais aussi sur des bassins versants entiers. L’objectif de notre prochaine formation sur : Cartographie des zones humides par télédétection-SIG : approche multi-critère pour une planification environnementale efficiente sera de présenter une approche géomatique visant à délimiter et caractériser les zones humides sur l’ensemble d’un bassin versant. Cette nouvelle approche multicritère basée sur des outils de télédétection et des SIG (Système d’Information Géographique) permet d’une part de délimiter de façon exhaustive et homogène les zones humides et d’autre part de spatialiser leurs fonctions hydrologiques, biogéochimiques et écologiques à l’échelle d’unités de gestion. Ainsi, elle constitue un outil de porter à connaissance et d’aide à la décision pour la planification environnementale.

 

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